La douleur au cou est un des symptômes le plus courant qui amène les patients à rechercher les soins chiropratiques. Et avec raison ! Les chiropraticiens, comme Rosalie Lemay et Jean-François ...
Faites-vous partie de ceux et celles qui croient que le chiropraticien traite seulement les douleurs au dos et le sciatique? En effet, la plupart du temps, la profession chiropratique est associée à ce genre de condition. Lorsqu’il obtient son doctorat de premier cycle en chiropratique, le chiropraticien peut toutefois aider une multitude de conditions neuromusculosquelettiques. Dans cet article, vous découvrirez 5 problèmes de santé pour lesquels vous ou un membre de votre famille pouvez consulter en chiropratique.
1. La plagiocéphalie (tête plate)
Lorsqu’il gradue, le chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. De plus, la clientèle qu’il peut aider est très variée. Dès la naissance, il peut aider le nouveau-né. Sachant que la grossesse et l’accouchement peuvent être une source de stress pour la colonne vertébrale de l’enfant, le chiropraticien est tout indiqué afin de promouvoir la santé de ce dernier. La plagiocéphalie fait partie des conditions que le chiropraticien peut traiter. il sera en mesure d’évaluer ceci :
– Le mouvement articulaire de la colonne vertébrale cervicale
– Le mouvement et le positionnement (chevauchement) des os crâniens
– La présence de restriction dans les mouvements cervicaux
– La forme de la tête de l’enfant (d’où le nom du syndrome de la tête plate)
– La préférence à tourner la tête d’un côté
– La difficulté à prendre le sein d’un côté
– L’asymétrie faciale
Si le diagnostic de plagiocéphalie est émis, le chiropraticien pourra traiter les restrictions articulaires présentes et donner des conseils posturaux aux parents. Outre l’impact sur l’apparence de la tête de l’enfant, le chiropraticien aura comme objectif principal de redonner une amplitude de mouvement normale à la colonne cervicale et favoriser un développement optimal. La première année de vie étant primordiale, le chiropraticien se fait toujours un devoir de rendre ce développement maximal.
2. Les troubles de la mâchoire
Le chiropraticien a également la capacité de traiter les conditions ciblant les articulations périphériques, c’est-à-dire celles qui ne sont pas nécessairement associées à la colonne vertébrale. La mâchoire (temporo-mandibulaire) fait partie de ces articulations. Elle comporte un disque, une capsule, des muscles et des ligaments, tout comme les articulations vertébrales. Elle peut être associée à différentes sources de douleurs et nécessiter un traitement. Souvent, des changements concernant les habitudes de vie peuvent grandement contribuer à l’amélioration de la condition ciblant la mâchoire :
– Ne plus mâcher de gomme
– Cesser de se ronger les ongles
– Porter un appareil la nuit pour éviter de grincer des dents
– Tenter de diminuer le serrement des dents au quotidien
Bien qu’elle soit petite, l’articulation temporo-mandibulaire est complexe. Avec sa formation, le chiropraticien peut être impliqué positivement dans le traitement des conditions qui la touchent.
3. Maux de tête et migraines
Plusieurs types de maux de tête existent. Lorsqu’ils sont d’origine neuromusculosquelettique, le chiropraticien peut être en mesure d’aider à les améliorer :
– Céphalée de tension
Mal de tête souvent bilatéral, d’intensité moyenne et qui donne l’impression d’avoir la tête prise dans un étau.
– Céphalée cervicogénique
Mal de tête reproduit par un mouvement cervical.
– Migraine avec ou sans aura
La migraine est un type de céphalée souvent très intense, unilatérale, pulsatile et qui peut se présenter avec des signes et symptômes annonciateurs. Elle peut être causée par certains aliments, le manque de sommeil et même le stress.
– Céphalée de Horton
Céphalée très intense unilatérale qui cible souvent l’œil.
– Etc.
Comme chaque condition a ses propres caractéristiques, des questions précises servent à confirmer ou infirmer la cause exacte du mal de tête et ainsi permettre de déterminer le diagnostic précis. Le traitement approprié sera mis de l’avant et les résultats seront attendus en conséquence :
– Ajustements chiropratiques
– Travail musculaire
– Exercices d’étirement ou de renforcement
– Modification des habitudes de vie (ex.: sommeil , posture)
4. Conditions chiropratiques rencontrées pendant la grossesse
Quoi de plus magique que le fait de travailler 24 heures sur 24 à la fabrication d’un être humain, n’est-ce pas? S’il est vrai que tout se fait de façon naturelle et que le corps a des capacités exceptionnelles, il faut aussi comprendre que le corps de la mère subit d’importants stress tout au long de la grossesse.
– La prise de poids crée un stress au niveau de la région lombaire
– Certaines hormones comme la relaxine aident au passage du bébé dans le bassin, mais rendent toutes les articulations plus laxes, ce qui peut engendrer différentes sources de douleur
– L’augmentation de liquide dans le corps de la mère peut être à l’origine d’œdème et causer l’apparition du syndrome du canal carpien
– La pression du ventre sur le bassin peut causer des douleurs à l’articulation de la symphyse pubienne
– Dans certains cas, la prise de masse au niveau de la poitrine peut engendrer des douleurs aux niveaux thoracique et lombaire
Les techniques chiropratiques utilisées pour la femme enceinte sont adaptées à celle-ci, comme pour chaque type de clientèle suivi en chiropratique. Le chiropraticien aura comme mission de supporter la mère pendant la grossesse, donner des conseils naturels en termes de santé optimale, préparer l’arrivée du bébé et sera également disponible après l’accouchement afin de permettre au corps de récupérer plus facilement.
5. Ostéoarthrose (arthrose)
Les douleurs liées à l’apparition de l’ostéoarthrose peuvent être soulagées par la chiropratique :
– Raideurs / restrictions articulaires
– Douleurs articulaires
– Douleurs associées à la diminution des amplitudes de mouvement
Puisque l’ostéoarthrose est dégénérative, le suivi chiropratique visera à préserver les amplitudes de mouvement des articulations touchées. Plus une articulation demeure mobile, moins la progression de la condition est rapide, ce qui permet à la clientèle atteinte de maintenir ses capacités physiques le plus longtemps possible.
Dans tous les cas, la fonction optimale du système nerveux est essentielle afin d’aider au maximum à la qualité de vie des patients qui consultent en chiropratique.
Ce système est le système maître du corps humain et sans lui la santé optimale n’est pas réellement envisageable. De par sa formation, le chiropraticien pourra évaluer les fonctions neurovertébrales et mettre en lumière les besoins particuliers de chaque patient. Vous dire à quel point la chiropratique va au-delà des traditionnels maux de dos!
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