La fatigue marquée par les mois d’automne s’est définitivement installée. Chez plusieurs, elle est mûre pour accueillir rhumes et grippes à volonté, d’autant plus que les vacances des ...
Avec le rythme effréné que vit notre société aujourd'hui, il est difficile d’éviter les soubresauts du stress causé par le travail, les enfants et les milles et unes responsabilités. Lisez ce qui suit pour en connaître davantage sur les conséquences à long terme de ce mode de vie et sur certaines alternatives envisageables qui faciliteront la gestion des périodes de stress plus importantes.
Le lien stress/colonne vertébrale
Chaque jour, les Drs Rosalie et Jean-François, chiropraticiens, aident leurs patients dont la colonne vertébrale révèle des interférences causées par le stress. Les chiropraticiens comprennent que le corps et l’esprit fonctionnent comme un tout plutôt qu’en parties isolées. Par conséquent, ils savent que le stress émotionnel peut grandement influencer le bien-être physique d’une personne. Plus spécifiquement, le stress peut conduire à une condition appelée subluxation vertébrale.
Les subluxations vertébrales sont des endroits dans la colonne vertébrale où le mouvement est restreint ou les os (vertèbres) sont désalignés. Certaines études indiquent que ce désordre peut engendrer une multitude de problèmes de santé incluant les maux de têtes, les maux de dos et les étourdissements. Les chiropraticiens utilisent une approche holistique pour combattre les effets du stress sur la colonne vertébrale. Ce programme incorpore la nutrition, la réduction du stress et des mobilisations de la colonne vertébrale pour corriger les subluxations vertébrales. Ces manœuvres sûres et efficaces sont appelées ajustements chiropratiques.
Les batailles du dos
En plus de pouvoir causer et entretenir les subluxations vertébrales, l’anxiété peut amener des maux de dos et de cou par d’autres moyens. Une étude australienne a conclu que « les facteurs psychologiques sont dominants dans la présentation de douleur chronique au bas du dos chez les adultes » (Aust N J Surg 1996; 66: 294-7.).
Une étude stipule que le stress peut aggraver le mal de dos et de cou en inhibant la circulation des cytokines – une substance chimique qui déclenche le processus de guérison – aux parties blessées (Archives of General Psychiatry 1999; 56: 450-6.)
L'anxiété peut provoquer les maux de tête
Il a été démontré que le stress a tendance à exacerber les maux de tête. Comme pour la douleur au dos et au cou, le lien entre le stress et le mal de tête peut provenir du développement de complexes de subluxations vertébrales.
D’ailleurs, une multitude de recherches révèlent que les subluxations vertébrales augmentent les tensions musculaires, affectent la biomécanique du squelette et interfère avec le bon fonctionnement du système nerveux; trois facteurs associés au développement des maux de tête. Voilà pourquoi les soins chiropratiques qui visent à corriger les subluxations ont tant de succès pour soulager les maux de tête reliés au stress.
Ne laissez pas le stress affecter votre cœur
Depuis des dizaines d’années, les scientifiques reconnaissent une association entre le stress psychologique et les maladies cardio-vasculaires. Les dernières recherches suggèrent qu’une substance, appelée l’homocystéine, est directement reliée aux maladies du cœur. Elle monte en flèche durant les périodes de stress émotionnel plus importantes et semble contribuer aux problèmes d’angine et d’infarctus du myocarde. D’où la nécessité de faire son dosage lors d’analyses sanguines et de consommer beaucoup d’antioxydants pour diminuer ses impacts négatifs.
Certaines études en nutrition clinique révèlent également qu’une bonne façon d’abaisser les niveaux d’homocystéine dans le sang est d’inclure des vitamines du complexe B et de l’acide folique au régime alimentaire. D’ailleurs, ces deux nutriments sont diminués par le stress émotionnel et sont qualifiés de protecteurs contre les maladies cardio-vasculaires. Il est cependant à noter qu’un supplément composé de l’ensemble des vitamines et minéraux est préférable à celui pris de façon isolé.
Le stress, un épuisement pour le cerveau
Des études chez le rat indiquent que l’anxiété peut endommager certaines parties du cerveau. Il semble, en effet, que les bébés rats exposés à de hauts niveaux de stress démontrent des détériorations de la mémoire et de l’apprentissage plus tard au cours de leur vie. Ces études révèlent également que ces rats « stressés » possèdent les mêmes hormones de stress que l’humain et à des niveaux supérieurs à ceux retrouvés chez l’humain exposé à une période de stress importante. Ils en viennent donc à conclure que le stress excessif chez l’humain peut participer à endommager à long terme son important système nerveux.
L’anxiété et l’infertilité
Selon un article paru dans le journal Fertility and Sterility, une tension émotionnelle plus élevée augmente le risque d’infertilité chez la femme ayant un cycle menstruel plus allongé (35 jours et plus).
Les chercheurs ont regroupé 393 couples qui essayaient d’avoir un bébé et leurs ont demandé de compléter des questionnaires détaillant leurs niveaux de stress et d’activité. Les conclusions ont démontré que les femmes ayant des cycles menstruels de 35 jours ou plus et vivant des périodes de stress plus importantes, ont 22% plus de risques de faire une fausse couche dans les quelques jours suivant la conception lorsque comparé avec les femmes ayant des cycles menstruels plus courts et des résultats plus bas dans les différents tests de stress. (Fertility and Sterility 1999; 72: 47-53).
L’anxiété lors de la grossesse
Le stress maternel durant la grossesse peut avoir d’énormes conséquences sur la santé des nouveaux-nés puisqu’il affecte à la baisse le poids des enfants à la naissance. Cela s’explique par le fait que le stress peut créé un ralentissement du débit sanguin destiné au fœtus. Cela peut faire diminuer l’apport en nutriments et, du même coup, affecter la croissance du foetus. (British Medical Journal 1999; 318: 153-7).
La dépression post-partum
La tension psychologique qui suit la naissance du nouveau-né peut placer les nouvelles mamans à risque pour une dépression post-partum. Une étude a démontré que les femmes ayant rapporté des périodes fréquentes de stress lors de leur grossesse (conflits avec les amis et les collègues de travail, problèmes de santé et manque de support social) souffrent davantage de dépression post-partum lorsqu’elles sont comparées à des femmes ayant subi moins de périodes de stress environ-nementales (Womens Health 1999; 29: 57-72).
L’anxiété et le diabète
Garder le niveau de stress en contrôle peut aider à prévenir le diabète. Des chercheurs ont suivi 57 personnes avec un diabète de type I et 61 personnes avec un diabète de type 2. Les participants ont dû compléter un questionnaire pour mesurer leur habilité à composer avec diverses situations stressantes. Les conclusions ont démontré que les sujets qui avaient géré leur stress avec le plus grand succès avaient un contrôle supérieur de leurs taux de sucre sanguin lorsque comparés avec les participants ayant une moins bonne gestion de leur période de stress (Journal of Health and Social Behavior 1999; 40: 141-58).
L’anxiété et le système immunitaire
Depuis quelques années, des études scientifiques associent la diminution des facteurs de stress avec la réduction des rhumes, des grippes, des allergies et des problèmes respiratoires tels que l’asthme et les bronchites chroniques.
Protégez-vous du stress avec la chiropratique
Comment pouvez-vous neutraliser les conséquences physiques du stress émotionnel? Premièrement, réévaluez votre mode vie et engagez-vous à faire de votre bien-être une priorité.
Cela peut vouloir dire diminuer vos heures de travail ou autres activités, ou tout simplement, mieux gérer votre horaire pour bénéficier de plus grandes périodes de repos. Incorporez également dans votre quotidien des techniques de réduction de stress telles que des exercices d’aérobie, le taï chi, le yoga et la méditation.
Finalement, n’oubliez pas de visiter régulièrement votre chiropraticien. Les examens chiropratiques préventifs peuvent vous aider à mieux gérer votre stress, à limiter l’impact de celui-ci sur l’ensemble de votre organisme et à maintenir votre colonne vertébrale en condition optimale.
Pour toutes questions concernant la gestion du stress et ses nombreux bienfaits, consultez votre chiropraticien, il se fera un plaisir de répondre à vos interrogations.
La Vie Chiropratique 4875 de la Promenade des Sœurs, Cap-Rouge, Québec (418) 653-0050 www.laviechiropratique.com Présenté par Dre Rosalie Lemay, chiropraticienne et Dr Jean-François Pépin, chiropraticien
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