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La hanche fait partie des articulations les plus sollicitées du corps humain. Considérant qu’un humain fait en moyenne 10 000 pas par jour, il va de soi qu’elle doit fonctionner adéquatement afin d’assurer une santé optimale pour le présent, mais aussi pour le futur. Dans cet article, vous découvrirez les conditions qui ciblent le plus souvent la hanche et apprendrez comment pallier leur présence.

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La hanche, une articulation synoviale

En gros, le corps humain est constitué de plus de 300 articulations qui sont divisées en 3 catégories différentes :

1. Les articulations synoviales (mobiles)

Ce type d’articulation est celui auquel on pense en premier et la hanche en fait partie.
Les articulations synoviales sont constituées comme ceci :

– L’extrémité de 2 os adjacents (ex.: pour l’articulation de la hanche, il est question du fémur et du bassin)

– Du cartilage qui recouvre l’extrémité des 2 os

– Une capsule articulaire qui englobe les extrémités des 2 os

– Une membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de la capsule articulaire

– Du liquide synovial qui est compris à l’intérieur de la membrane

– Des ligaments qui entourent et stabilisent l’articulation

Évidemment, les articulations mobiles, comme leur nom l’indique, sont mobiles. Elles permettent généralement un mouvement dans plusieurs axes, qui sera de plus ou moins grande amplitude selon la région.

Exemple : Le genou ne permet pas une grande amplitude de mouvement en rotation, contrairement à l’épaule et la hanche, qui elles, oui.

2. Les articulations cartilagineuses

Ce type d’articulation permet un mouvement moins important que le type d’articulation synoviale comme la hanche est constitué comme ceci :

– L’extrémité de 2 os adjacents OU 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance

Présence de cartilage entre les 2 structures osseuses

Ce type d’articulation ne présente aucune cavité articulaire ni liquide synovial.

Vous comprendrez que lorsqu’il s’agit de 2 parties d’un même os en raison d’une plaque de croissance, le mouvement ne doit pas être important. Le cartilage n’est que temporaire et laisse place à une articulation complètement fusionnée une fois la croissance terminée.

Les articulations cartilagineuses comprennent celles-ci :

– Symphyse pubienne

– Articulations discales (intervertébrales)

– Articulation sacrococcygienne

– Articulation costosternale

3. Articulations fibreuses

Les articulations fibreuses ne sont pas mobiles, ne présentent aucune cavité articulaire et n’ont pas de liquide synovial. Elles sont composées comme ceci :

– 2 os adjacents

– Tissu fibreux qui relie les 2 structures osseuses

Les sutures crâniennes représentent le meilleur exemple d’articulations fibreuses. Pendant l’enfance, les os crâniens sont reliés entre eux par du tissu fibreux, qui, à l’âge adulte, sera remplacé par du tissu osseux qui indiquera la fusion des os les uns avec les autres.

Les grandes amplitudes de mouvement de la hanche

Comme mentionné précédemment, la hanche fait partie des articulations synoviales et permet plusieurs types de mouvements :

– Rotation interne

– Rotation externe

– Flexion

– Extension

– Abduction

– Adduction

– Circumduction

En conséquence, la hanche, de par sa grande sollicitation au quotidien, nécessite une fonction adéquate.

Les conditions susceptibles de toucher la hanche

Différentes conditions peuvent toucher la hanche. Certaines peuvent être d’origine congénitale, découler de troubles posturaux, être associées à une surutilisation et être secondaires à une blessure/traumatisme. En conséquence, lorsqu’une douleur survient, il est essentiel de faire évaluer l’articulation par votre chiropraticien.

– Conditions d’origine congénitale à la hanche

– Malformation osseuse

– Legg Calve Perthes (dysplasie congénitale)

– Asymétrie de la longueur des jambes

– Conditions à la hanche liées à des troubles posturaux

– Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)

– Bursite trochantérique

– Subluxation coxo-fémorale (de la hanche)

Les troubles posturaux peuvent comprendre une mauvaise posture assise à l’ordinateur, une mauvaise posture de sommeil ou une mauvaise posture au travail debout.

– Conditions ciblant la hanche en raison d’une surutilisation

Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)

– Bursite trochantérique

Les sports comme la course, le jogging, le vélo, la marche, le soccer et le tennis peuvent contribuer à causer l’apparition de ce genre de conditions. On pense souvent à une mauvaise pratique du sport, mais la surutilisation et le mauvais équipement (ex.: mauvaises chaussures, vélo mal adapté) peuvent avoir un impact également.

– Les conditions à la hanche secondaires à une blessure/traumatisme

– Séquelle de fracture créant un déséquilibre biomécanique

– Ostéoarthrose coxofémorale (de la hanche)

– Tendinite (fessiers, tenseur du fascia lata, adducteurs, abducteurs)

– Bursite trochantérique



Pallier aux conditions ciblant la hanche

La mission principale du chiropraticien est d’optimiser la santé de la communauté. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, il est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique, offrir un traitement chiropratique adapté et émettre des recommandations en lien avec les conditions neuromusculosquelettiques.

– La base de l’évaluation chiropratique repose d’abord sur une période de questions (anamnèse) ciblée sur la condition présentée par le patient.

– Suite à l’anamnèse, une évaluation physique de l’articulation de la hanche est nécessaire. Un chiropraticien aguerri aura le réflexe de ne pas seulement évaluer la hanche, puisque le membre inférieur, le bassin et la colonne vertébrale comportent plusieurs articulations qui fonctionnent conjointement à celle-ci.

– Comment bouge l’articulation de la hanche?

– Y a-t-il des limitations de mouvement?

– Les muscles sont-ils impliqués?

– La bourse est-elle impliquée?

– Les articulations connexes sont-elles limitées

– Quel est le jeu articulaire vertébral?

Autant de questions qui, avec leurs réponses, sauront orienter le diagnostic chiropratique et permettre au chiropraticien d’être plus précis dans son suivi.

– Une fois le suivi établi, le suivi chiropratique pourra aider à soulager la douleur, améliorer la mobilité articulaire, améliorer les tensions musculaires et diminuer les chances de récidive.

– Puisqu’il a en tête la santé globale de son patient, le chiropraticien pourra, en plus d’offrir un suivi chiropratique, proposer certains conseils sur les habitudes de vie :

– Amélioration de la posture de sommeil

– Amélioration de la posture de travail à l’ordinateur

– Conseils sur la pratique de l’activité sportive



En tout temps, n’hésitez pas à parler à votre chiropraticien, sa formation et son expertise pourraient vous être grandement utiles!

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