La méditation et ses bienfaits…
Longtemps jugée comme une pratique réservée exclusivement aux moines et aux hippies, la méditation est maintenant adoptée par les présidents et chefs de direction de nombreuses compagnies, l...
Enviez-vous vos collègues de travail qui fonctionnent avec seulement quatre heures de sommeil? Pensez-vous que vous pourriez vous en sortir avec moins de sommeil? Vous sentez-vous coupable de dormir plus de huit heures? Si oui, sachez que vous n'êtes pas seul.
Malheureusement, de nos jours, ceux qui sont toujours actifs et occupés sont souvent les plus vénérés. Quoique populaire, cette tendance est illogique et diminue progressivement le niveau d’énergie, la productivité et le bien-être de plusieurs personnes.
À titre de chiropraticiens, les Drs Lemay et Pépin croient que le sommeil est une composante fondamentale, souvent négligée, d’un mode de vie orienté vers le bien-être. Malheureusement, la moyenne des heures de sommeil par jour a chuté de neuf heures en 1910 à sept heures et demie en 1975. Imaginez ce qu’il en est aujourd’hui! Ne vous laissez pas entraîner dans ce cercle vicieux, poursuivez votre lecture pour découvrir comment le manque de sommeil peut affecter votre santé et promettez-vous de passer plus de temps aux pays des rêves.
Le mal de tête est un des problèmes de santé les plus courants dans notre société. Les chiropraticiens, comme les Drs Lemay et Pépin, s’efforcent de libérer leurs patients de cette condition accablante en corrigeant les interférences nerveuses qui occasionnent leurs maux de tête et en les encourageant à modifier certaines habitudes de vie. Pour ce faire, ils accordent beaucoup d’importance à la nutrition et à la quantité d’eau consommée, ainsi qu’à l’exercice et au temps de repos bien mérité.
Selon une étude, un simple léger manque de sommeil peut être lié avec un risque accru de maux de tête (Cephalgia 1990; 10(4): 157-60). Il va sans dire qu’un manque de sommeil modéré soit également un des facteurs les plus importants chez 50% de tous les enfants souffrant de maux de tête chroniques traités en clinique neurologique (Med Tich Genese 1999 18; 143: 1897-900). Ce qui est énorme !
Les personnes qui disent « ne pas boire et prendre le volant » sont très responsables dans leur conduite. Par contre, une grande majorité d’entre eux font souvent quelque chose d’aussi dangereux. Ils conduisent avec un manque de sommeil sérieux ! En adoptant une telle pratique, ils risquent leur vie et celle des autres (Human Factors 1999; 41: 118-28). Cette année, les conducteurs somnolents causeront 1% à 3% des accidents automobiles. Et 96% de ces collisions impliqueront des conducteurs d’automobiles, un petit 3% restants qui impliquera les conducteurs de camions lourds (Journal of the American Medical Association 1998 17: 279: 1908-13).
Les chiropraticiens comme les Drs Rosalie et Jean-François s’occupent souvent de personnes victimes d’accidents automobiles liés au manque de sommeil. Ils réalisent à quel point ces personnes auraient pu prévenir ce genre d’incident en évitant de conduire lorsqu’ils s’endorment et en s’arrêtant immédiatement lorsqu’ils se sentent fatigués. Un sommeil plus récupérateur sur un meilleur matelas ainsi que des heures de sommeil plus adéquates pourraient également prévenir ce genre de situation.
Qu’en est-il de ces populaires « remèdes » pour éviter le sommeil au volant comme boire du café, baisser la vitre de la portière ou monter le volume de la radio? Les recherches démontrent que ces tactiques peuvent vous garder alerte sur une courte période de temps, mais ne parviendront jamais à stopper la somnolence sur une longue période. Il est donc plus sage de ne pas conduire dans ce genre de situation.
Finalement, il n’est pas nécessaire d’être au volant pour être à risque de blessure. Certaines études démontrent que le manque de sommeil est un facteur de risque important de blessures telles que les chutes et les brûlures (Acadenic Emergency Mediane 1999; 6:1134-40). Alors, tentez d’éviter une dernière descente en ski ou un dernier kilomètre à vélo lorsque la fatigue se fait sentir. « Mieux vaut prévenir que guérir ! »
Le manque de sommeil augmente aussi le risque de développer plusieurs types de maladies. Tout d’abord, le manque de sommeil peut affecter grandement le rendement du système immunitaire, laissant le corps plus vulnérable aux infections et à certaines maladies. Par exemple, le sang des personnes qui manquent de sommeil contient moins de globules blancs qui combattent les maladies comparé au sang des personnes bien reposées. Certains scientifiques soutiennent même que le manque de sommeil conduit à des problèmes de santé en accélérant le processus de vieillissement. « Nous avons trouvé que les changements métaboliques et endocriniens résultant d’un manque de sommeil significatif simulent plusieurs marques du vieillissement », a dit Eve Van Cauter, PhD, professeure de médecine à l’Université de Chicago et directrice d’une étude sur les effets du manque de sommeil. « Nous suspectons que le manque de sommeil chronique peut non seulement accélérer le début, mais peut aussi augmenter la gravité des problèmes liés à l’âge tels que le diabète, l’hypertension, l’obésité et la perte de mémoire » (Lancet 1999; 354: 1435-9).
La consommation abondante d’hydrates de carbone (pâtes, pain, patates) amène une hypoglycémie fréquente qui conduit à une fatigue après les repas. Cette idée est cependant souvent faussement interprétée. Plusieurs personnes à la diète ne réalisent pas que ce qu’elles perçoivent comme une consommation trop grande en hydrates de carbone est souvent en fait un grand manque de sommeil. En effet, plusieurs études révèlent que le manque de sommeil peut générer d’importantes modifications du métabolisme des hydrates de carbone causant d’énormes fluctuations du taux glycémique pouvant mener à un diabète ou à d’autres problèmes de santé.
Une enquête s’est intéressée à l’influence du manque de sommeil chez 11 jeunes hommes en santé. Le simple fait de réduire de 8 à 4 les heures de sommeil par nuit a initié d’énormes modifications du taux glycémique et d’insuline — changements qui ressemblaient aux effets de l’âge avancé ou du début de diabète – après moins d’une semaine. Lorsqu’ils ont été évalués au plus fort de leur manque de sommeil, les sujets ont eu besoin de 40% plus de temps que la normale pour régulariser leur taux glycémique à la suite d’un repas riche en hydrates de carbone (Lancet 1999; 354: 1435-9).
Le sommeil permet non seulement à votre corps de demeurer en bonne santé, mais il vous permet aussi de trouver l’énergie et la bonne humeur pour vivre pleinement en arborant un grand sourire. Les troubles de l’humeur sont parmi les désordres les plus courants associés au manque de sommeil. Celui-ci peut modifier les taux d’hormones indispensables au bien-être mental tels que la mélatonine, la sératonine et le cortisol. Il est démontré qu’une interruption chronique de production de ces hormones peut initier des maladies mentales telles que la dépression et l’anxiété.
D’une manière tout aussi alarmante, le manque de sommeil déclenche une augmentation de l’état de confiance chez les personnes qui manquent de sommeil. Une étude a comparé la fonction cognitive de 44 étudiants de niveau collégial après une nuit de 8 heures de sommeil ou une nuit privée de sommeil. Les étudiants qui n’avaient pas dormi ont très mal réussi les tests de fonction intellectuelle comparés avec leurs pairs bien reposés (Journal of American Collège Health 1997; 46: 121-6).
Bien que chaque personne ait sa propre « horloge biologique », certains experts s’entendent pour dire que la plupart des adultes ont besoin de 8 à 9 heures de sommeil par 24 heures. Chez la majorité des gens, les meilleures heures de sommeil se passent au cours de la nuit. Chez d’autres personnes, leur rythme circadien demande de diviser les périodes de sommeil entre la nuit et des siestes de jours. La clé est donc d’être à l’écoute de votre corps.
Faites un effort pour noter quel cycle de sommeil vous procure le plus grand repos et la vivacité nécessaire. Lorsque vous aurez compris votre « horloge biologique », efforcez-vous de maintenir ce cycle de sommeil au cours des fins de semaine. La recherche prouve que la régularité est ce qui compte le plus pour prévenir la fatigue et l’insomnie (Lancet 1999; 354:1435-9).
La chiropratique repose sur la philosophie que le corps fonctionne comme un tout plutôt qu’en parties isolées. Par conséquent, les chiropraticiens aident les patients à créer un équilibre dans leurs corps et dans leurs vies. Le sommeil est une composante fondamentale de cette approche tout comme l’exercice, la nutrition et la réduction du stress.
Une bonne posture et une colonne vertébrale en santé sont un autre aspect du mode de vie orienté vers le bien-être recommandé par les chiropraticiens. Engagez-vous à créer l’équilibre dans votre colonne vertébrale, votre corps et votre vie.
Pour toutes questions concernant le sommeil et ses bienfaits, consultez votre chiropraticien, il se fera un plaisir de répondre à vos interrogations.
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Dre Rosalie Lemay, chiropraticienne et Dr Jean-François Pépin, chiropraticien
Chiropraticiens à Québec
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Suite à un examen chiropratique, neurologique et radiologique approfondi, nos chiropraticiens pourront vous expliquer si la chiropratique est en mesure de vous aider à diminuer, prévenir ou corriger votre problématique. Pour toutes questions concernant notre approche et nos soins, contactez-nous au 418-653-0050. Au plaisir de prendre soin de votre santé!