Jeanne est prête à partir pour le travail, mais constate qu’elle ne trouve plus ses clés. Les a-t-elle mises dans sa poche de manteau? Dans son sac à main? Ou bien les a-t-elle laissées sur...
Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir si un chiropraticien faisait le même ajustement chiropratique sur tous ses patients? Ou encore s’il vous ajustait exactement de la même façon d’une visite à l’autre? Dans ce nouveau billet de blogue, nous répondrons à ces 2 questions en plus de vous partager comment le chiropraticien détermine le traitement qu’il va offrir.
La question revient une fois de temps en temps : « Est-ce que tu me fais la même chose qu’à tous tes autres patients? ».
Quelle belle occasion pour décortiquer la méthode de travail du chiropraticien.
Parce que non, un docteur en chiropratique n’offrira pas le même traitement à tous.
Tout comme un mécanicien ne va pas changer la même pièce sur toutes les voitures en panne, le chiropraticien doit personnaliser son approche pour répondre aux besoins exacts de son patient.
Alors de quelle façon un chiropraticien s’y prend-t-il pour déterminer le traitement approprié?
Le service chiropratique VIP
L’entrevue. Lors de sa première rencontre, le patient chiropratique répondra à plusieurs questions dont les réponses dirigeront le chiropraticien sur le type d’examen qu’il fera.
Ces questions porteront sur le motif de consultation, mais aussi sur la santé générale et les antécédents. Le chiropraticien pourra alors procéder à un premier tri et fera ce qu’on appelle dans le jargon médical et chiropratique : un diagnostic différentiel.
Il s’agit d’une liste assez exhaustive des diagnostics possibles, dressée à la lumière des réponses données par le patient : lieu de la douleur, type de douleur, fréquence, autres symptômes, ce qui aggrave ou soulage la douleur, etc.
– L’examen initial. Le chiropraticien choisira les examens nécessaires pour éliminer ou confirmer les différents diagnostics possibles. Il ajoute à cela un examen global du fonctionnement de la colonne vertébrale et lorsqu’indiqué, un ou des examens complémentaires, comme les radiographies par exemple.
– Le diagnostic. Les résultats de l’examen permettront au docteur en chiropratique de poser un diagnostic. Ce diagnostic déterminera le plan et les modalités de traitement.
On ne traite pas un torticolis de la même façon qu’une entorse lombaire, cela va de soi.
– Les autres découvertes. L’examen initial permet aussi au chiropraticien de faire d’autres découvertes intéressantes.
Quels muscles sont tendus, quelles articulations sont limitées dans leurs mouvements, quel segments vertébraux sont subluxés, etc? Le traitement pourra adresser ces divers problèmes, même s’ils ne sont pas toujours directement liés avec le motif de consultation.
– Les antécédents et autres particularités. Le chiropraticien choisira d’utiliser une technique ou une autre selon les antécédents du patient. Par exemple, le chiropraticien va adapter ses manœuvres pour un patient qui souffre d’ostéoporose ou de fibromyalgie.
Certaines situations particulières, comme la grossesse, vont aussi demander au docteur en chiropratique de modifier son approche. Les bébés, les enfants et les aînés sont tous des patients qui bénéficieront assurément d’un ajustement adapté.
– L’examen régulier. L’état du patient évolue rapidement et le chiropraticien doit s’ajuster (le jeu de mot ici).
À chaque visite, il prendra le temps de poser quelques questions pour voir si des changements sont survenus, si le problème évolue normalement et s’il n’y aurait pas une nouvelle donnée dans l’équation.
Il procédera aussi à une palpation de la colonne vertébrale et de la musculature pour constater par lui-même cette évolution. Ce sont ses principaux indicateurs qui détermineront le type d’ajustement qu’il fera.
Lorsqu’il palpe les différents segments de la colonne vertébrale et des autres articulations avec ses mains, le chiropraticien « challenge » les mouvements de chacune des articulations.
Lorsqu’il constate qu’une articulation est restreinte dans un axe, il pourrait décider ou non d’ajuster ce segment en fonction des autres observations.
Donc, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte et ça explique les 5 ans d’études au doctorat de premier cycle.
Il existe beaucoup de techniques en chiropratique. C’est donc possible qu’un chiropraticien choisisse un outil externe pour traiter ou diagnostiquer.
Mais ce qui reste sûr et certain, c’est que son traitement sera différent d’un patient à l’autre. Si ce n’est pas le cas, posez-vous de sérieuses questions.
;-p
Pour en savoir plus sur la chiropratique :
https://monchiro.ca/comprendre-la-chiropratique/
https://monchiro.ca/la-chiropratique-et-le-chiropraticien/
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